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3/4  [ REFLEXIONS ]

4/4  [ LA PERFORMANCE LIVE ]

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Artiste polyvalente s’avouant de bonne grâce boulimique de création et de répertoire, la soprano Melody Louledjian n’a jamais réduit sa scène à celle de l’opéra, où elle incarne les plus beaux rôles depuis une dizaine d’années. Ses champs esthétiques bruissent de toutes ses passions et accueillent aujourd’hui un rêve en gestation depuis longtemps : celui d’une Total Art Performance réunissant voix, danse, peinture, percussion et vidéo, qu’elle conduit d’un bout à l’autre en auteure, compositrice, interprète et vidéaste. En créatrice.
 


Déjà enfant, avec le piano pour complice, Melody Louledjian aimait l’exploration. Sans carte ni boussole, au gré d’une improvisation libre qui lui ouvrait des chemins sonores jalonnés du jaillissement de la beauté, de l’efficience du geste, de l’abandon à l’inattendu. Elle en a gardé mémoire de sensations qui aujourd’hui imprègnent sa pratique du chant et des passions qui la nourrissent.

Si l’opéra a eu sa prédilection – « pour cette tranche de vie », dit-elle –, c’est parce qu’il est l’art le plus complet, lui offrant tout ensemble les voyages, les langues, la comédie comme le drame, les rencontres et la danse même parfois, qu’elle aime autant que le chant.

 

De quoi la combler ? Dans une certaine mesure seulement, car Melody Louledjian trouve son équilibre dans la pluralité : répertoire lyrique (rôle de Norina dans Don Pasquale de Donizetti à l'Opéra de Fribourg en décembre 2021), oui, mais aussi musique contemporaine (Trois Contes de Gérard Pesson en novembre 2021 à l'Opéra de Rouen, soprano solo dans Requiem XIX de Laurent Couson dirigé par Marc Minkowski à l'Opéra de Bordeaux ), improvisation libre, chanson française des années 1930 (un disque sous le nom de Melody Lou en 2017), peinture, jazz, danse, vidéo… Une polyvalence dont témoigne la performance qu’elle livre aujourd’hui, qu’elle aimerait donner dans des musées, théâtres, festivals, galeries ou lieux plus insolites, et diffuser pour montrer l’étendue de ses possibles, voire inspirer des metteurs en scène.

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La danse et l’improvisation l’avaient déjà taquinée durant ses études au Conservatoire Supérieur de Lyon (CNSMD), lui offrant de s’infiltrer dans la musique contemporaine, la création et l’expérimentation.
 
"S’est joint à cela une réflexion sur le beau, explique Melody Louledjian, qui m’obsède depuis toujours : le beau peut se trouver ailleurs que dans ce à quoi on nous éduque."

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C’est ainsi qu’elle concrétise un projet unique et audacieux, double œuvre d’art à la fois performance et vidéo, d’où résonnent l’organicité et l’intelligence du corps, la confiance accordée au hasard et l’authenticité du processus

 

"Tout part d'une étincelle, au centre du corps, dans les viscères, centre du souffle et de l'énergie vitale, confie la soprano. De cette étincelle jaillit le mouvement, d'où fuse le son, fuse la peinture, fuse la danse."

 

Melody Louledjian est ici créatrice à tous les niveaux. Du texte :

 

"J’ai composé un réservoir d’éléments de langage, d’onomatopées, de fragments ryhtmiques, de mots issus du français ou de l’anglais que j’ai travaillés comme des cellules, à la façon d’Arperghis. Mon corps et mon esprit piochent ensuite de façon aléatoire dans cet abécédaire pour l’extrapoler."

 

Du son ensuite, puisqu’à partir de cette performance d’environ une heure captée par Christophe Dal Sasso, elle empile, déplace, compose, à l’aide d’un logiciel de son, une bande son. La musique superposée à la performance, retravaillée elle aussi jusqu’à saturation des lumières, conduit ainsi de la réalité au rêve. De la vidéo enfin, qu’elle signe à quatre mains avec le vidéaste Tristan Scharwitzel.

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Si d’autres artistes comme Jackson Pollock, John Cage ou Morton Feldman se sont déjà penchés, séparément, sur ces processus créatifs, Melody Louledjian fusionne ici en une seule œuvre danse, chant et peinture. Sa démarche s’épanouit dans le processus même de création, mais lui permet également, a posteriori, de créer une passerelle entre improvisation libre et répertoire d’opéra. Pour elle lorsqu’elle prépare ses rôles, mais aussi pour les étudiants à qui elle enseigne ponctuellement, à la demande par exemple de la Haute École de musique de Genève.

 

"Lorsque j’improvise, mon chant est totalement libre, sans poids d’héritage ni d’interprétations mythiques, ni même de partition, explique-t-elle. Je suis créatrice de mon propre cadre, sans jugement, sans tensions, sans limites. Comment retrouver cette liberté vocale, mentale et technique dans le répertoire classique ? C'est tout le cheminement passionnant que j'explore depuis des années et que j’ai à cœur de transmettre au travers de l'expérience et de la mémoire du mouvement."

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Version Intégrale  

Artiste performer + 2 ingénieurs du son (l'un pour travailler le son en temps réel, l'autre pour la diffusion).

Durée entre 20 min et 1h30 

 

Version Acoustique

Artiste performer seule. Durée : entre 20 min et 45 min


Fiche Technique 
Espace sol et mur : entre 10m2 et 40m2 (sur chaque surface)
Accès au courant électrique (Version Intégrale)


Budget

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